Les informaticiens tels qu'ils sont perçus par les autres formations
ou par eux mêmes.
Page Web de blagues plus génerales.
Dernière modif: 20/10/98
Dernière blague ajoutée
Si vous aussi vous en connaissez une bien bonne (ou méchante) sur les
informaticiens, vous pouvez me l'envoyer et elle figurera parmi les suivantes.
Les vrais programmeurs
1. Les vrais programmeurs ne mangent pas de quiches. Ils aiment les
Mars, la biere et les aperitifs au curry qui vous arrachent la gueule.
2. Les vrais programmeurs n'ecrivent pas d'application : ils programment
on the bare metal. La programmation applicative est pour les anes qui
ne savent pas faire de la programmation systeme.
3. Les vrais programmeurs n'ecrivent pas de cahier des charges. Les
utilisateurs doivent etre reconnaissants, quelque soit le programme
qu'ils reçoivent. D'ailleurs, ils sont toujours contents.
4. Les vrais programmeurs ne commentent jamais leur programme. Comme un
programme est difficile a ecrire, il doit etre difficile a lire et
encore plus difficile a modifier.
5. Les vrais programmeurs ne documentent jamais leurs oeuvres. Les
documentations sont pour les simples d'esprit qui ne peuvent pas lire de
listing, de code objet ou de listing hexadecimal du programme.
6. Les vrais programmeurs ne dessinent jamais de graphiques : les
graphiques ne sont que la forme illetree des documentations. De plus les
hommes des cavernes dessinaient des graphiques et cela ne les a pas
beaucoup aides.
7. Les vrais programmeurs ne lisent jamais les manuels d'utilisation.
Faire confiance a ce genre de document est un signe de lachete et non
de confiance en soi.
8. Les vrais programmeurs n'ecrivent pas en cobol. Le Cobol est pour les
octogenaires qui continuent a programmer sur du papyrus.
9. Les vrais programmeurs n'ecrivent pas en Fortran. Le Fortran est pour
les ingenieurs en cravate et en chaussettes blanches qui prennent leur
pied en faisant de l'analyse statistique ou des simulations de reacteurs
nucleaires.
10. Les vrais programmeurs ne programment pas en Basic. En realite,
aucun programmeur n'ecrit plus en basic apres avoir atteint la puberte.
11. Les vrais programmeurs n'ecrivent pas en Lisp, car seuls les
programmes en Lisp contiennent plus de parentheses que de code.
12. Les vrais programmeurs n'ecrivent pas en Pascal, C, Bliss, Ada ou
tout autre clone qui demande plus a taper le programme qu'a y reflechir.
13. Les vrais programmeurs n'utilisent pas de generateur d applications
ou de programmes. Les instruments de ce genre sont pour les assistes
ou les homosexuels.
14. Les vrais programmes des vrais programmeurs ne marchent jamais la
premiere fois. Mais ces programmes peuvent etre modifies pour
fonctionner normalement apres seulement une trentaine d'heure de
debugging.
15. Les vrais programmeurs ne travaillent jamais de 9h a 17h. Si un
quelconque vrai programmeur est devant sa machine vers 9h cela veut
dire qu'il y a passe la nuit.
16. Les vrais programmeurs ne jouent pas tennis ou tout autre sport qui
demande un changement de tenue vestimentaire.
17. L escalade est un sport accessible : les vrais programmeurs portent
toujours leurs chaussures de montagne pendant qu ils programment au cas
ou une montagne surgirait soudainement au milieu de la piece.
18. Les vrais programmeurs ont horreur de la programmation structuree.
La programmation structuree est pour les nevroses contraries qui
nettoient leurs bureaux, taillent leurs crayons, rangent leurs affaires
et rentrent a l'heure pour manger.
19. Le vrai programmeur n'aime pas la programmation en equipe, a moins
qu'il soit le chef.
20. Les vrais programmeurs n'ont pas de managers. Les managers sont
necessairement mechant et mauvais. Ils ne vivent que pour discuter avec
le chef du personnel, les controleurs des stocks les commerciaux et
autres deficients mentaux.
21. Les vrais programmeurs rejettent les nombres a virgules. La virgule
a ete invente par des intellectuels qui pissaient au lit et qui ont ete
incapables de voir grand.
22. Les vrais programmeurs ne roulent pas en Renault, Peugeot, ou autres
voitures de bouseux, ils preferent les BMW, les Porsches. Les grosses
motos sont aussi tres estimees.
23. Les vrais programmeurs ne suivent jamais d'emploi du temps. Les
managers font des emplois du temps. Les mauvais programmeurs ont besoin
d'emploi du temps pour s'organiser l'esprit. Les vrais programmeurs
ignorent les emplois du temps.
24. Les vrais programmeurs aiment le pop corn. Les vrais programmeurs
utilisent la chaleur degagee par leur microprocesseur pour faire eclater
le pop corn. De plus ils peuvent dire quel programme tourne sur
l'ordinateur en ecoutant le rytme d'eclatement du mais.
25. Les vrais programmeurs connaissent chaque nuance de chaque
instruction de tous les microprocesseurs et les utilisent toutes dans
chaque vrai programme.
26. Les vrais programmeurs n'utilisent pas de souris ou tout autre
instrument de ce type. La souris ne sert qu'aux analphabetes qui ne
savent pas reconnaitre les lettres imprimees sur les touches du clavier.
27. Les vrais programmeurs n'utilisent jamais d'editeurs pleine page. Ce
genre d'editeur est bien trop facile a utiliser et permettrait a
d'eventuels curieux de visualiser une page entiere de programme. Il est
preferable d'utiliser un editeur de lignes ou pas d'editeur du tout.
28. Les vrais programmeurs n'emmenent jamais de casse croute. Si une
machine vend des casses croutes alors ils mangent. Sinon ils ne mangent
pas. En tous cas aucune machine ne vend de quiche. Mais de toute facon, les
vrais programmeurs ne mangent pas de quiche !
The Evolution of a Programmer
-----------------------------------
High School/Jr.High
10 PRINT "HELLO WORLD"
20 END
First year in College
program Hello(input, output)
begin
writeln('Hello World')
end.
Senior year in College
(defun hello
(print
(cons 'Hello (list 'World))))
New professional
#include
void main(void)
{
char *message[] = {"Hello ", "World"};
int i;
for(i = 0; i < 2; ++i)
printf("%s", message[i]);
printf("\n");
}
Seasoned professional
#include
#include
class string
{
private:
int size;
char *ptr;
public:
string() : size(0), ptr(new char('\0')) {}
string(const string &s) : size(s.size)
{
ptr = new char[size + 1];
strcpy(ptr, s.ptr);
}
~string()
{
delete [] ptr;
}
friend ostream &operator <<(ostream &, const string &);
string &operator=(const char *);
};
ostream &operator<<(ostream &stream, const string &s)
{
return(stream << s.ptr);
}
string &string::operator=(const char *chrs)
{
if (this != &chrs)
{
delete [] ptr;
size = strlen(chrs);
ptr = new char[size + 1];
strcpy(ptr, chrs);
}
return(*this);
}
int main()
{
string str;
str = "Hello World";
cout << str << endl;
return(0);
}
System Administrator
#include
main()
{
char *tmp;
int i=0;
/* on y va bourin */
tmp=(char *)malloc(1024*sizeof(char));
while (tmp[i]="Hello Wolrd"[i++]);
/* Ooopps y'a une infusion ! */
i=(int)tmp[8];
tmp[8]=tmp[9];
tmp[9]=(char)i;
printf("%s\n",tmp);
}
Apprentice Hacker
#!/usr/local/bin/perl
$msg="Hello, world.\n";
if ($#ARGV >= 0) {
while(defined($arg=shift(@ARGV))) {
$outfilename = $arg;
open(FILE, ">" . $outfilename) || die "Can't write $arg:
$!\n";
print (FILE $msg);
close(FILE) || die "Can't close $arg: $!\n";
}
} else {
print ($msg);
}
1;
Experienced Hacker
#include
#define S "Hello, World\n"
main(){exit(printf(S) == strlen(S) ? 0 : 1);}
Seasoned Hacker
% cc -o a.out ~/src/misc/hw/hw.c
% a.out
Guru Hacker
% cat
Hello, world.
^D
New Manager
10 PRINT "HELLO WORLD"
20 END
Middle Manager
mail -s "Hello, world." bob@b12
Bob, could you please write me a program that prints "Hello,
world."?
I need it by tomorrow.
^D
Senior Manager
% zmail jim
I need a "Hello, world." program by this afternoon.
Chief Executive
% letter
letter: Command not found.
% mail
To: ^X ^F ^C
% help mail
help: Command not found.
% damn!
!: Event unrecognized
% logout
Trois etudiants diplomes de normal sup, polytechnique et de l'universite
se retrouve face a un entretien d'embauche....
Le recruteur doit par consequent poser des questions destabilisantes.
Le normalien arrive (petite lunette et tout et tout) et subi la premiere
question :
"- vous savez compte jusqu'a dix ?
- Oui !
- Eh bien, allez y.
(le normalien sceptique pensant qu'il y a un piege)
- 0, 01, 10, 11, 100 ...."
Dommage !
Le polytechnicien (militaire rase, il va de soi) arrive.
"- vous savez compte jusqu'a dix ?
- Oui !
- Eh bien, allez y.
- Un, deux, un, deux...
Dommage !
L'universitaire (cool, un cote bab) arrive.
"- vous savez compte jusqu'a dix ?
- Oui !
- Eh bien, allez y.
- 1,2,3...10
- Bien. Et vous pouvez continuer ?
- Valet, Dame, Roi....
Les blagues sur les Programmeurs (et informaticiens)
Un architecte, un artiste et un programmeur discutent à
propos des femmes.
Ils se demandent quelle est la meilleure façon de passer son temps:
Avec sa femme, ou avec sa maîtresse.
L'architecte dit que le temps qu'il passe avec sa femme lui est
précieux car il lui sert de fondation à une relation qui durera
dans le temps.
L'artiste dit qu'il préfère passer du temps avec sa maîtresse,
à cause de la passion et du mystère qu'il trouve avec elle.
Le programmeur dit: "Moi, j'aime les deux."
"Les deux?" demandent l'architecte et l'artiste
"Oui. Si vous avez une femme ET une maîtresse, chacune d'elle
pensera que vous êtes avec l'autre lorsque vous n'êtes pas avec
elle, ... ça vous permet d'aller au bureau pour continuer à travailler!"
C'est un mécanicien, un physicien et un informaticien qui ont chacun
une voiture. Aucun n'arrive à démarrer.
Le mécanicien démonte tout le moteur, vérifie et nettoie toutes les pièces,
remonte le tout et démarre.
Le physicien refait tous les calculs de résistance de matériaux,
de thermodynamique, d'allumage, etc., trouve l'erreur et démarre.
L'informaticien sort de la voiture, ferme la portière, l'ouvre,
rentre dans la voiture et essaye de nouveau de démarrer.
- Patron, j'peux vous poser une question?
- Bien sûr!
- Tout les gens que je connais parlent toujours des vacances, de
leur temps libre, des week-end... Comment ça se fait que je ne
connaisse pas ça?
- Parce ce que tu n'aimerais pas
- Mais ils disent que c'est mieux que le travail. Ils disent qu'ils
attendent toujours ça avec impatience.
- Souviens-toi l'an dernier, quand le bureau a fermé pendant une semaine...
- Quand ils ont remplacé toutes les fenêtres? Bien sûr que je m'en
rappelle,
tu parles! Je n'ai pas pu toucher à un ordinateur pendant une semaine...
- Eh bien les vacances, c'est comme ça!
- Oh...
- Et c'est pour ça que je te dis que tu ne les aimerais pas
- Mais tous les autres aiment ça pourtant?
- Ah, mais c'est parce que ce sont des gens normaux, pas des hackers
- oh oh...
- Allez, maintenant retourne travailler à ton décompilateur!
Déjà qu'on en avait besoin la semaine dernière...
Ce sont un informaticien, un mécanicien et un chimiste qui sont
dans une voiture. Ils se promènent tranquillement quand tout à coup,
la caisse tombe en panne. Le mécanicien prend alors la parole :
- Je crois savoir d'où ça vient. Juste avant le pépin, j'ai entendu
un bruit caractéristique de problèmes de glissement des pistons dans
les cylindres. Le torseur cinématique de l'ensemble ne pouvait
plus vérifier le principe fondamental de la dynamique (PFD), si vous
ajoutez à cela la contribution de la perte de quantité de mouvement
néfaste à cette vérification du PFD, il est normal que ça ait pété.
Il faut donc graisser les pistons de façon à ce que les glissements
s'effectuent sans problème, et la voiture roulera à nouveau.
Entendant cela, le chimiste trouve qu'il a son mot à dire :
- Je suis désolé de ne point être de cet avis-là. De mon côté,
j'ai senti des émanations de dimethyl-3 hexane quelques secondes
avant que nous ne tombions en panne. De plus, la combustion des gaz
mêlés à l'oxygène de l'air a été stoppée à cause d'un dérivé du glycérol
(venant sans doute des parois des cylindres) qui n'aurait jamais du
se diluer dans le mélange. Les micro-explosions internes ont alors
cessé, d'où l'arrêt brutal du véhicule. Je suggère donc d'ajouter
une huile spéciale contenant un composé chimique qui empêchera au
glycérol de se diluer. Et on pourra repartir !
Le mécanicien et le chimiste regardent l'informaticien et attendent
son avis. Ce dernier réfléchit un court instant, et dit :
- Ben, euh, c'est simple : je propose que nous descendions tous
les 3 de la voiture, et qu'on remette le contact.
La programmation en C++ chez les industriels, c'est comme le
sexe chez les adolescents :
* Tout le monde y pense
* Tout le monde en parle
* Tout le monde croit que le voisin le fait
* Presque personne le fait
* Ceux qui le font le font mal
* Pensent que la prochaine fois ce sera mieux
* Ne prennent pas de précautions.
* N'osent pas avouer leurs lacunes de peur de paraître niais.
* Sont fort bruyants quand ils y arrivent.
Par l'intermédiaire de V. Hilaire :
Le lapin doctorant
(Voici une fable moderne fournie par Pierre JOURLIN).
C'est l'histoire d'un lapin qui fait une thèse.
Le premier jour, il rencontre un loup qui lui demande :
- Eh, qu'est-ce que tu fais dans la vie mon bon lapin ?
- Je fais une thèse !
- une thèse ?? Hi hi, et c'est quoi ton sujet ?
- << De la supériorité du lapin sur le loup >>
Mort de rire, le loup n'en croit mot. Et le lapin insiste :
- Si tu ne me crois pas, tu n'as qu'a venir chez moi, je te montrerai !
Le loup, se disant qu'après tout il n'était pas pressé,
et que de toute façon il pouvait manger ce lapin quand il le voulait
sans aucun problème, accepte le rendez-vous.
On ne revit jamais plus le loup...
Un mois plus tard, le lapin rencontre un tigre qui lui demande :
- Eh, qu'est-ce que tu fais dans la vie mon bon lapin ?
- Je fais une thèse !
- une thèse ?? Et c'est quoi ton sujet ?
- << De la supériorité du lapin sur le tigre >>
Le tigre n'en pouvant plus de rire, accepte un rendez-vous chez le lapin.
On ne revit plus jamais le tigre...
Un mois plus tard, un renard rencontre le lapin, et la encore,
même scénario:
le lapin lui explique qu'il fait une thèse sur la supériorité
du lapin sur le renard. Le renard va alors chez le lapin.
La il découvre un tas d'os de loup, un tas d'os de tigre,
un tas d'os de renard, et au milieu de la pièce un lion :
le directeur de thèse du lapin.
..........
La morale de l'histoire, c'est que peu importe ton sujet de thèse,
ce qui compte c'est le pouvoir de ton responsable.
Par l'intermédiaire de G. d'Andrea :
C'est un thésard, un post-doc et un professeur qui se rendent au pays
des mille et une nuits pour une conférence.
Sur leur chemin, ils tombent sur une lampe à génie !
Au moment ou ils l'effleurent un génie grand et magnifique en sort et
pour les remercier de l'avoir libéré leur promet d'exaucer un voeu
chacun :
-Je souhaite être transporte sur une île paradisiaque entoure de jeunes
nymphes qui ne feront rien qu'obéir a mes désirs... s'écrie le thésard.
Et ZOOOOOOUUUUUUUPPPPPPP le voilà parti pour le pays des rêves.
- Je voudrais passer le restant de mes jours dans un sauna avec des
milliers de suédoises généreuses a mes ordres... déclare le post-doc.
Et ZOOOOOOUUUUUUUPPPPPPP le voilà parti pour l'éternité dans un monde
meilleur...
Enfin le professeur réfléchit, puis déclare :
- Ramenez-moi ces deux imbéciles au labo !
Par l'intermédiaire de C. Capelle :
Bill Gates a dit lors d'une manifestation quelconque que si on avait fait
en automobile les progrès en matière de prix qui ont été réalisés en
informatique, une voiture devrait couter aujourd'hui dans les 2000F
Le président de General Motors a fait la réponse ci-dessous :
1. A chaque fois qu'on referait la signalétique des routes, il
faudrait acheter une nouvelle voiture.
2. Occasionnellement, le moteur de votre voiture s'arrêterait alors que
vous seriez sur l'autoroute, sans aucune raison. Acceptez cet état de
chose, redémarrez et reprenez la route.
3. De temps en temps, en faisant une manoeuvre, votre moteur s'arrêterait
et ne voudrait plus redémarrer. Il vous faut Microsoft, oubliant
complètement que ces fonctionnalités existent sur d'autres modèles de
voitures depuis plusieurs années.
9. Tout le monde devrait bientôt acheter du carburant et de l'huile
Microsoft sous peine de risque de couler une bielle.
10. Les nouveaux sièges Microsoft obligeraient tout le monde à avoir
une taille de cul standard.
11. L'airbag vous demanderait "êtes-vous sûr ?" avant de se gonfler.
12. Si vous deviez subir un crash, vous n'auriez aucune idée de ce qui
vous serait arrivé.
13. Pour vous éviter d'envisager de changer pour une autre marque de
voiture, Microsoft vous offrirait chaque année un nouveau train de
pneus Explorer gratuits.
14. Les voitures Microsoft seraient livrées en standard avec un
auto-radio-K7 qui ne permettrait que l'écoute des cassettes Microsoft et
ne capterait que la fréquence de Microsoft FM.
15. Si vous désiriez rouler sur l'autoroute à coté d'autres voitures, il
vous faudrait faire un retour de la voiture en usine pour
modifications (payantes).
16. Les derniers moteurs Microsoft seraient des 32 cylindres à 4 turbos,
mais encore construits avec des embrayages de 2 CV.
17. Les constructeurs de routes en arriveraient même à donner des voitures
Microsoft gratuitement.
18. Les voitures Microsoft seraient les plus faciles à voler du monde...
19. ... Mais ca serait une stratégie commerciale tout à fait voulue
par la firme elle-même.
20. Donc, si vous vouliez une voiture Microsoft sans en avoir les moyens,
vous n'auriez qu'à emprunter celle de votre voisin.
21. Au bout de six mois, il serait impossible de trouver des pièces
détachées, d'avoir un dépannage etc... En achetant le nouveau modèle,
cher et équipe d'un moteur de dernière génération dont la puissance est
quintuplée, vous noteriez que votre vitesse moyenne a été divisée par trois
malgré une consommation nettement supérieure.
22. Les nouveaux modèles seraient équipes en série de phares solaires
utilisables même en plein jour, d'un avertisseur sonore 65536 tons, non
interruptible, d'un frigo avec casier à bières (n'acceptant que les
bouteilles demi-Kro soft), et d'un tas d'autres dispositifs absolument
indispensables au conducteur moderne. Mais, assez curieusement, le volant,
ce machin ringard permettant de diriger la voiture, a été supprimé, et
remplacé par un détecteur d'intention du pilote, pas encore très au point,
mais très prometteur, et conçu avec l'aide d'experts en ergonomie
(pouf, pouf, provocation quand tu me tiens...).
23. A chaque fois que vous tourneriez la clé de contact, un autocollant se
placerait automatiquement sur le pare-brise, dans votre champ de vision,
pour vous informer de "l'astuce du jour" (en général une indication
précieuse comme "saviez-vous qu'en refaisant le plein régulièrement,
vous pouvez diminuer significativement votre probabilité de tomber
en panne d'essence ?").
24. Vous devriez acheter chaque mois un dégrippant débarrassant votre
moteur du nouvel additif récupéré à votre dernier plein (ajouté sûrement
par quelques esprits malfaisants, personne ne soupçonnant le vendeur
de dégrippant).
25. Le haut de gamme, appelé NT (origine anglo-saxonne pour "not today, not
tomorrow, no thanks !"), permettrait d'être plus facilement contrôlé par
votre installateur, avec une petite contrepartie : chaque fois que vous
montez dedans, il vous faut refaire le réglage du siège et des rétroviseurs,
et par ailleurs, vous n'êtes pas autorisé à rouler sur route avec, c'est un
danger pour votre sécurité ; si vous devez absolument emprunter une route,
appelez votre installateur pour qu'il vous autorise à titre exceptionnel...
et soyez patient.
26. Un détail enfin : la route n'est pas telle qu'elle vous apparaît à
travers le pare-brise. Les habitués assurent que ce n'est pas gênant.
D'ailleurs, pour voir la vraie route, il suffit de se garer, de descendre
et de demander "l'aperçu avant roulage".
Si Microsoft construisait des ascenseurs
L'ascenseur vous demanderait "Etes vous sûr ?" quand vous appuyez sur le
bouton de l'étage désiré.
La charge utile serait, à raison de 70 kg par personne, de 9 personnes
soit 629,9999995623485 kg.
D'ailleurs, seules les personnes pesant exactement 70 kg pourraient
emprunter les ascenseurs Microsoft, puisque cela aura été fixé comme
standard par les ingenieurs Microsoft. La puissance des treuils
doublerait tous les deux ans, mais le poids des cabines doublerait tous
les six mois, ce qui aurait pour effet de rendre les ascenseurs de moins
en moins fiables et de plus en plus lents
Les personnes qui emprunteraient les ascenseurs Microsoft deviendraient
de ce fait incompatibles avec les ascenseurs Schindler ou Otis. Il
faudrait alors les reformater.
Les ascenseurs seraient livrés avec un logiciel "Building Explorer",
permettant de se rendre a n'importe quel étage de l'immeuble, à
condition d' être tres patient. En cas de problème, on verrait
apparaitre des messages du type :
- "Accès à l'étage impossible. L'étage doit être encombré ou
l'ouverture de la porte n'est pas fiable. Réessayez plus tard."
- "L'étage que vous avez demandé n'existe plus. Vérifiez que le bouton
sur lequel vous avez appuyé correspond à un étage."
-"Veuillez attendre la fin des opérations de l'ascenseur avant de
quitter la cabine."
Chaque fois que vous emprunteriez l'ascenseur, vous auriez l'astuce du
jour, du style : "Savez-vous qu'en ne restant pas dans la porte, vous
permettez à celle-ci de se refermer plus facilement ?" "Si vous ne vous
allongez pas par terre, cela permettra à d'autres personnes d'emprunter
l'ascenseur en même temps que vous."
Microsoft resterait propriétaire des ascenseurs, ses clients ne
disposant que d'une licence d'utilisation.
Les ascenseurs Microsoft seraient bien sûr livrés d'abord en version
beta, les utilisateurs étant chargés de noter les anomalies et de les
faire connaitre à Microsoft ... une fois décoincés.
Les ascenseurs Microsoft étant tous à quatorze niveaux, il faudrait
ajouter des étages aux immeubles afin qu'ils acceptent les ascenseurs
Microsoft.
Les ascenseurs Microsoft proposeraient des raccourcis claviers très
utiles, par exemple la combinaison de touches Sonnerie-Ouverture des
portes -2 pour atteindre le premier sous-sol.
De temps en temps, il se produirait une "erreur de protection générale "
ayant pour effet de faire s'écrouler l'immeuble.
Il n'y aurait plus d'escaliers (tellement plus simples, moins chers et
plus rapides pour la plupart des utilisations ...)
On pourrait demander un "apercu de l'étage" pour être sûr que celui-ci
correspond à ce que l'on veut rechercher.
En cas de panne, vous auriez accès à la hot-line Microsoft de 8h à
20h sauf le dimanche :
- Bonjour, bienvenue chez Microsoft. Je suis votre responsable du
service après-vente. Que puis-je faire pour vous ?
- Bonjour, je suis coincé dans l'ascenseur.
- Etes-vous sûr que vous êtes coincé ? L'ascenseur n'est-il pas en train
de travailler ?
- Comment le saurais-je ?
- Y'a t'il une lumière orange qui clignote sur le panneau de commande ?
- Non, je ne vois rien.
- Vous rappelez-vous tout ce que vous avez fait avant d' être coincé ?
- Eh bien j'ai appuyé sur le bouton du 4e Ètage, l'ascenseur a demarré
puis s'est arreté.
- Etes-vous seul ou plusieurs dans l'ascenseur ?
- Je suis seul.
- Pesez-vous plus ou moins de 630 kg ?
- Euh .... moins, je crois.
- Pouvez-vous sortir de l'ascenseur ?
- Non, les portes sont fermées.
- Avez-vous sauvegardé l'étage auquel vous désirez vous rendre ? sinon
il vous faudra réappuyer sur le bouton quand l'ascenseur fonctionnera à
nouveau.
- Non, mais ça va, je m'en souviens.
- Trés bien. Quelle est la version de votre ascenseur ?
- ??? Euh ... il a été construit au début de l'année.
- Je vois. Il y avait un bug dans cette version. Sortez de l'ascenseur
et ouvrez les portes de l'extérieur, ainsi vous serez décoincé. Ensuite
demandez à votre revendeur Microsoft la dernière version d'ascenseur,
plus complète et permettant d'atteindre le quatrième étage. Merci
d'avoir fait appel au service après-vente Microsoft !
Par l'intermédiaire de christine Coves :
Dans le même genre, l'auteur n'est pas cité, mais beaucoup pourront
se reconnaître ...
Je suis ingénieur système, je sais je ne devrais pas m'en vanter.
Lorsqu'on me demande quel est mon métier il m'arrive de plus en plus
souvent de répondre "je suis dans l'informatique". Cette vague
formulation a au moins le mérite de m'éviter la lueur de haine
méprisante qui apparaît instantanément dans l'oeil de l'interlocuteur
le mieux disposé au simple énoncé de mes coupables occupations. Je
suis lâche. La prochaine fois je répondrai tueur à gages, le
relâchement des moeurs étant ce qu'il est, cela devrait moins
choquer.
C'est un métier gratifiant à bien des points de vue, c'est
vraisemblablement le seul où le néophyte total, celui qui vient
d'ouvrir son premier carton d'ordinateur se sent en mesure de vous
expliquer votre métier dans le quart d'heure qui suit le montage de
sa bécane.
A ma connaissance conduire une voiture ne transforme personne
en mécanicien, pas plus que raboter une porte ne fait de vous
un ébéniste, mais taper sur un clavier fait de tout un chacun
un informaticien. On n'arrête pas le progrès.
N'allez surtout pas croire que je veux garder pour moi
les clés du savoir et en tenir éloigné le vulgum. Que je regrette le
temps ou les ingénieurs système détenaient le pouvoir abrités
derrière leurs incantations absconses. Nenni.
Bien au contraire, étant d'un naturel assez paresseux, pour ne pas
dire d'une fainéantise crasse, je préfére de très loin un utilisateur
qui se débrouille sans moi. Mais je reste persuadé qu'informaticien
c'est aussi un métier.
Par contre je regrette - parfois - le temps où le métier
consistait à surveiller un Vax, ceux qui ont connu cela savent
à quel point c'était reposant, ou alors à rebooter une station
Unix tous les trente six du mois pour justifier son existence.
Avec l'arrivée des PC et surtout de Windows nous sommes entrés
de plain-pied dans ce que l'on pourrait appeler l'ère du Chapelier
Fou, c'est à dire l'irruption de l'irrationnel dans ce qu'il a de
plus poétique et de moins maîtrisable au beau milieu d'un monde
jusque là bien tenu. En vertu d'un darwinisme élémentaire il a bien
fallu s'adapter. Aujourd'hui être IS dans le monde merveilleux de
PetitMou, c'est être un hybride monstrueux, un mélange aussi subtil
qu'indéfinissable de chaman, de Ménie Grégoire, de Dédé la Bricole,
de Bobologue, de charlatan et de psychopathe.
Je ne remercierai jamais assez Bill Gates pour avoir transformé un
métier relativement terne et basé sur une approche bêtement technique
et rigoureuse des faits, en challenge quotidien, nécessitant une
remise en question permanente à l'échelle du quart d'heure.
Quoi de plus stimulant sinon de savoir que résoudre un problème
ne viendra en aucune façon enrichir ce qu'il est convenu d'appeler
l'expérience, puisque le même problème nécessitera lorsqu'il se
posera à nouveau une solution radicalement différente. On évite ainsi
la sclérose intellectuelle consécutive aux automatismes.
Résoudre un problème nécessite une imagination à côté de laquelle le
récit d'un trip sous champignons hallucinogènes pourrait passer pour
le compte-rendu de l'assemblée générale des actionnaires de la
Sociéte Nouvelle des Aciéries Mouchabeuf. Le cartésianisme n'est pas
un atout mais un grave handicap vous empêchant d'aborder les
hypothèses les plus farfelues. Et il faut bien cela quand après avoir
éliminé les causes raisonnables de dysfonctionnement vous êtes amené
à envisager le reste, qui se situe généralement tout de suite entre
les histoires de petit lutin et la quatrième dimension. La seule
chose que je me refuse encore à pratiquer c'est l'imposition des
mains et le voyage à Lourdes, plus par réaction de mécréant que par
doute quant à l'efficacité des méthodes en question. je sens qu'avec
l'arrivée de Windows 98 il va me falloir opérer une révision
déchirante quant à mes convictions profondes.
Quand je pense que certains recherchent les paradis artificiels, et
que l'on me paye pour être en état perpétuel d'hallucination. La vie
est bien injuste, allez.
Tout cela serait finalement bien monotone s'il n'y avait
l'utilisateur, car il existe l'utilisateur, c'est vous et moi.
Victime d'une intoxication à l'échelle planétaire, d'un gigantesque
et collectif lavage de cerveau il s'imagine qu'il va pouvoir tirer
quelque chose de sa bécane, être productif, voire même dans les cas
les plus graves envisager un retour sur investissement.
Aujourd'hui l'utilisateur perverti par des slogans pernicieux
du style "Jusqu'où irez vous ?" exige que ça marche, et c'est
bien là où tout se gâte, le décalage entre cette légitime
attente et ce que l'illuminé de Redmond est capable d'apporter
me déprime. "Jusqu'où irez vous ?", jusqu'à l'asile le plus
proche sans doute.
Comment voulez vous qu'un truc qui est à un système d'exploitation ce
que Mireille Mathieu est à Edith Piaf, ce bricolage improbable écrit
avec les pieds par une nuée de pervers schizoïdes puisse fonctionner.
Le mensonge le plus grossier colporté par les sectateurs
microsoftiens est celui selon lequel un PC convenablement équipé de
l'inénarrable Windows et du fourbi Office dont j'ai oublié le
millésime car il change en permanence, fonctionnerait seul et sans
assistance.
Le récit d'une journée ordinaire au royaume du Chapelier Fou
contredit quelque peu cette idyllique vision du meilleur des
mondes possible. Ce doit être une question de numéro de version, sans
doute.
Mardi 8 heures
Le calme avant la tempête, je peux l'esprit en repos me consacrer à
un projet qui me tient à coeur; émuler une calculette quatre
opérations sur un Vax de la série 8000. Je tenterai l'inverse dès que
j'aurai mené à bien cette partie.
Mardi 9 heures
Un premier coup de téléphone laconique, "Tu peux venir jeter un
coup d'oeil, mon PC est bloqué", sous cette apparence anodine peut se
dissimuler le cauchemar le plus absolu, les raisons qui peuvent
amener un PC à se bloquer sont légions, la première étant d'appuyer
sur le bouton marche. Je suis d'autant plus inquiet que mon client
est un dingue de la vitesse. C'est un peu l'équivalent du chauffard ,
il parle de bus AGP là où les autres parlent de carburateur double
corps, mais la démarche est la même, aller le plus vite possible en
semant la terreur sur son passage. Profitant d'un instant d'égarement
de son chef de service il a réussi à se faire payer le dernier
Pentium à 333 Mhz, ce qui lui permet de gagner cinq secondes sur la
mise en page de sa feuille de calcul. C'est comme on le voit une
avancée considérable à la mesure de l'investissement consenti. Je le
trouve un peu déprimé car on annonce déjà le Pentium à 400 Mhz ou
plus et il contemple avec amertume ce qu'il considère déjà comme
l'équivalent d'une caisse à savon.
J'essaye de le réconforter en lui disant qu'avec la bête qu'il
possède il devrait éviter d'ouvrir deux fenêtres en même temps
pour ne pas faire de courants d'air. Une boutade bien innocente,
c'est le côté Ménie Grégoire de la profession, mais je sens bien
qu'il n'y croit pas. Les grandes douleurs sont souvent au delà des
mots.
Mais revenons à nos moutons, PC bloqué. Effectivement passé le
démarrage tout ce que nous obtenons c'est un sablier désespérément
figé, je suis tenté de répondre que c'est parfait pour faire des
oeufs à la coque mais quelque chose dans son air égaré me dit que je
ferais aussi bien de me taire. C'est alors que j'envisage du coin de
l'oeil un CD-ROM offert par PC truc "Mesurez les performances de
votre PC", eh oui ça ne sert à rien d'aller vite encore faut-il
pouvoir l'exprimer en Business Graphics, WinMark 98, High End Disk
WinMark 98 et autres CPUMark32, c'est requis pour humilier à l'heure
du café les ploucs avec leurs Pentium 133.
je lui demande si par le plus grand des hasards il n'aurait pas monté
ce truc là sur sa machine, je connais la réponse. Il est d'ailleurs
mentionné en tout petit sur le CD que l'installation de cette suite
de tests devrait être effectuée sur une machine quasi vierge et pas
sur un système normalement opérationnel, "cela pouvant provoquer des
dysfonctionnements". Des "dysfonctionnements", tu l'as dit bouffi.
Diagnostic; je t'envoie quelqu'un pour te remettre un système
d'équerre celui-ci étant parti en villégiature à la campagne, pour
une durée indéterminée. Rendez-vous est pris pour la parution du
prochain CD de tests de PC machin. Au suivant.
Mardi 10 heures
Juste le temps de constater le plantage d'un serveur NT. Quelqu'un a
vraisemblablement éternué devant, c'est très sensible comme système.
Bon, reset, redémarrage, la routine quoi. Deuxième coup de téléphone
"Tu n'aurais pas cinq minutes des fois, il se passe parfois des
choses curieuses sur ma machine". Connaissant mon correspondant la
seule chose curieuse dans tout cela c'est le parfois, il est
stupéfiant que ce ne soit pas toujours.
C'est qu'il s'agit de la variété dite de "l'esthète taquin",
épouvanté par l'uniformité il a installé sur sa machine tous les
thèmes possibles, le pointeur de souris est un calamar, le sablier
une horloge Comtoise, l'économiseur d'écran qui se déclenche toutes
les minutes est un jeu de baston intergalactique avec force
sifflements et explosions. Car il a bien évidemment une carte son.
C'est indispensable pour reproduire le rire de Johny Hallyday
selon les Guignols de l'info, rire qui accompagne les messages
d'avertissement. Tout cela est un peu perturbant.
Ayant de surcroît accès à l'Internet il a récupéré et installé
tous les sharewares possibles, il n'y a plus aucune piéce d'origine
sur sa machine, il a tout remplacé et il est seul à pouvoir s'en
servir. Il est assez surprenant qu'il ne soit obligé de rebooter sa
machine qu'une fois par heure. Je suis peut-être injuste envers
PetitMou.
A l'intérieur de tout grand logiciel il en existe plusieurs petits
qui ne demandent qu'à sortir, là c'est la grande évasion, il suffit
de coller l'oreille contre le boîtier pour les entendre se carapater.
Tout ce joli monde doit se battre en permanence pour prendre le
contrôle du système. C'est un cas désespéré. Je m'en sort lâchement
en lui disant d'aller récupérer sur www.crap.com la dernière version
de son anti-virus/gestionnaire de fichiers/explorateur/compacteur-
/logiciel de sauvegarde/éditeur de textes/navigateur internet, et me
tire vite fait sans toucher à la souris de peur de déclencher un
Tchernobyl dans sa machine. Au suivant.
Mardi 11 heures
De retour dans mon bureau je constate le plantage d'un autre serveur
NT, par solidarité avec le premier sans doute. L'instinct grégaire ou
le début d'un mouvement de revendications. A surveiller. Autre coup
de téléphone, en provenance d'une espèce bien particulière, la
variété qui se shoote à la presse informatique, on ne dira jamais
assez les ravages que cela peut provoquer. Stratège planétaire, il
m'explique comment l'introduction de Java dans les entreprises va
révolutionner la façon dont nous envisageons l'informatique. Comment
Sun va bouffer Microsoft à condition qu'Oracle s'allie avec Apple et
que Compaq ne vienne pas jouer les trouble-fête. Il me prédit la mort
prochaine d'Intel victime de ses challengers, et écrasé sous son
gigantisme. Au bout d'un moment atterré par toutes ces apocalypses à
venir, je ne sais plus très bien où j'habite et c'est légèrement
comateux que je raccroche en espèrant ardemment que tout cela voudra
bien patienter jusqu'à ma retraite.
Mardi 13 heures
Coup de téléphone angoissée en provenance d'une secrétaire,
"Quand je lance mon Word avec un document que j'ai tapé hier,
j'ai le message suivant; cette application va s'arrêter car
elle a effectuée une opération non conforme", je suis tenté
de lui répondre qu'il s'agit là d'un fonctionnement normal
de l'application, mais je m'abstiens. Son désarroi est sincère
et la perte de plusieurs heures de travail ne porte pas à rire.
Bon en route vers de nouvelles aventures. Cette charmante
personne au demeurant, appartient à la catégorie de ceux
qui considèrent l'introduction de l'informatique dans leur
quotidien comme une calamité. L'espèce de truc ronronnant
qu'on lui a posé sur son bureau est pour elle, visiblement habité
par un esprit hostile et rebelle à toute collaboration avec le genre
humain. Elle a bien essayé de l'apprivoiser en le banalisant, en
installant un pot de fleurs sur le boîtier et la photo de ses gosses
sur l'écran, mais rien n'y fait, habité d'une vie propre il s'ingénie
à lui pourrir l'existence.
Elle serait je crois soulagée, si je suspendais des
gousses d'ail et des crucifix au plafond et
apsergeait sa machine d'au bénite, c'est le côté
chaman de la profession.
A la vingtième tentative je réussis à charger
son document sans déclencher l'infâmant message
de vacances pour cause de non conformité des opérations
effectuées par l'application, il s'agissait d'un tableau
coupé par un saut de section, quelque chose de tellement
grave selon Microsoft que cela méritait un plantage radical.
Peut-être qu'une destruction totale de la machine aurait
été plus appropriée, je les trouve un peu laxistes ces temps ci.
Problème corrigé. Au suivant.
Mardi 15 heures.
De suivant il n'y en eu point ce jour là, je terminais
ma journée tranquillement entre deux reboot de serveur NT,
et mes travaux sur la reconversion d'un Vax en calculette.
j'en étais à la soustraction, je ne désespérais pas d'arriver
à la division à l'horizon 2005.
J'aurai certainement besoin de 512 mégas de mémoire
vive supplémentaire pour l'implémenter, c'est le directeur
financier qui va encore râler.
C'est une certitude demain amènera son nouveau lot de victimes.
Si tous ces gens savaient qu'au fond je ne maîtrise guère
plus qu'eux tout cela, que le métier est de bien peu de
secours quand Word ou Excel ou que sais-je se bauge
lamentablement, que le temps ou une entreprise vivait
sur des applications maisons est définitivement révolu.
Bah je fais comme si je dominais, c'est ce qu'ils attendent de moi,
c'est le côté charlatan du métier. Et puis ils ont au moins
quelqu'un d'identifié à engueuler.
Quant à moi je m'endors tous les soirs en rêvant aux
tortures que je ferai subir à Bill Gates s'il venait
à me tomber sous la main. C'est le côté psychopathe
du métier.
Par l'intermédiaire de Gilles d'Andrea
Histoire vraie enregistrée dans un service Hot-line d'assistance
informatique. L'opérateur a été licencié pour faute grave, mais il a assigné
sa société en justice pour licenciement abusif. A vous de juger.
" Ridge Hall computer assistant ; que puis-je pour vous ?
- Et bien j'ai un problème avec WordPerfect.
- Quelle sorte de problème ?
- Et bien j'étais en train de taper et soudain tout est parti.
- Parti ?
- Ca a disparu.
- Mmm... Et à quoi ressemble votre écran a présent ?
- A rien.
- A rien ?
- Il est vide ; il ne se passe rien quand je tape.
- Vous êtes toujours dans WordPerfect ou vous en êtes sorti ?
- Comment je sais ?
- Pouvez-vous voir le prompt C:\ à l'écran ?
- C'est quoi un prompte-ce ?
- Laissez tomber. Pouvez-vous bouger le curseur a l'ecran ?
- Y a pas de curseur. Je vous ai dit, il se passe rien quand je
tape.
- Est-ce que votre moniteur est allumé ?
- C'est quoi un moniteur ?
- Le truc avec l'écran qui ressemble a une télé. Est-ce qu'il y a
une petite lumière qui vous dit qu'il est allumé ?
- Je sais pas.
- Et bien allez a l'arrière de votre moniteur et regardez ou va la
prise de courant. Vous pouvez voir ?
- Je pense...
- Bien ! Suivez le cordon jusqu'à la prise, et dites-moi si elle
est branchée.
- Oui.
- Derrière le moniteur, avez-vous remarqué qu'il y avait deux
câbles branchés a l'arrière ?
- Non.
- Et bien il y en a deux. regardez a nouveau et trouvez le
deuxième.
- ...Oui, c'est bon.
- Suivez-le et dites-moi s'il est solidement branché a
l'ordinateur.
- Je ne peux pas l'atteindre.
- Ok. Pouvez-vous le voir ?
- Non.
- Même en vous penchant ou en vous mettant a genoux ?
- Oh non, c'est juste que je n'ai pas le bon angle, il fait si
sombre.
- Sombre ?
- Oui, le bureau est éteint, la seule lumière vient de la fenêtre.
- Et bien allumez la lumière.
- Je ne peux pas.
- Pourquoi ! ?
- Parce qu'il y a une panne de courant.
- Une panne... Aha ! Voila la raison.!!! Est-ce que vous avez
encore les manuels et les boites d'emballage que vous avez eu avec
l'ordinateur ?
- Heu... Oui, c'est dans le placard.
- Bien ! Allez les chercher, débranchez votre systeme et
emballez-le comme c'etait quand vous l'avez eu. Puis apportez-le au magasin
ou vous l'avez acheté.
- Vraiment ? C'est si sérieux ?
- J'en ai peur.
- Et qu'est-ce que je leur dit ?
- Dites-leur que vous êtes trop con pour posséder un ordinateur.
Microsoft suite !
Par l'intermédiaire de Gilles d'Andrea
Subject: original source code of windows 98
Here's the original source code of windows 98.
Got to know C language to understand it.....
/*
TOP SECRET Microsoft(c)
Code Project: Chicago(tm)
Projected release-date: Summer 1998
*/
#include "allwin31.h"
#include "allwin95.h"
#include "somewinnt.h"
#include "allrest.h"
#define INSTALL = "3D HARD"
char make_prog_look_big[1600000];
void main()
{
while(!CRASHED)
{
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if (first_time_installation)
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if (fast_cpu())
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set_mouse(speed, very_slow);
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/* printf("Welcome to Windows 3.11"); */
/* printf("Welcome to Windows 95"); */
printf("Welcome to Windows 98");
if (system_ok())
crash(to_dos_prompt);
else
system_memory = open("a:\swp0001.swp", O_CREATE);
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{
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}
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